CinéTime (Site de l'émission)

Critique Théo : 8/10

Prenant et très intriguant. C'est le genre de thriller qui ne prend sens qu'à la fin, car au début, impossible de savoir où ce film veut nous emmener. Un mystère est installé, et on a immédiatement envie de connaître le fin mot de l'affaire. Et notre curiosité est encore plus attisée lorsque l'on assiste aux échanges entre les deux personnages principaux. C'est le patient, Michael (Xavier Dolan), qui mène la danse car il a l'avantage de détenir la vérité. On assiste donc au désarroi d'un docteur en position de faiblesse, qui se fait manipuler par son patient. Et c'est alors intriguant dans le sens où le spectateur n'en sache pas plus que le docteur, et qu'il essaie également de comprendre. Mais le plus bluffant reste la performance d'acteur de Xavier Dolan, qui offre à son personnage un charisme saisissant et une troublante personnalité marquée. L'intrigue nous entraîne alors facilement, et nous conduit jusqu'à la surprise finale, qui ne surgit pas de là où on l'attendait, et qui nous oblige à repenser le film autrement.

Critique Théo : 7,5/10

Une chose est sûre : il faut aimer la danse et la musique ! Car LE point vraiment génial du film, c'est toutes les scènes de choré ! Entre battle fracassante de hip hop dans le métro, duel électrisant de violoniste, mais aussi du tango, du classique, de la danse contemporaine, et même des claquettes, les amateurs vont être en extase. Et tout ça, c'est avant le tableau final somptueux mélangeant à merveille du classique et du hip hop ! Dommage que l'histoire derrière cela n'aille pas plus loin qu'une simple romance assez basique et clichée. L'ensemble des scènes de dialogue fait un peu "comédie à l'eau de rose pour ado". On a malgré tout plusieurs personnages attachants, bien que les antagonistes soient caricaturaux, et également un très bon cadre dans ce New-York lumineux où la jeunesse est partout. Le ton du film aurait donc pu être plus dramatique, plus tragique... Mais quand on va voir "Free Dance", on vient surtout pour se faire envoûter par les scènes de danse, et on n'est absolument pas déçu à ce niveau là.

Critique Théo : 6/10

Apparemment, les scénaristes de "Very Bad Trip" semblent bien moins inspirés quand ils doivent mettre en scène des femmes. La folie ravageuse promise est finalement très timide (une seule et unique scène dans un super-marché), et l'enjeu du film est de savoir qui va gagner une élection de présidente des parents d'élève. On se retrouve alors à regarder quelque chose de dérisoire, alors que le sujet de la mère au fond du gouffre aurait pu être traité de manière beaucoup plus forte. Mais c'est pas mal fait au début, et il y a quelques idées drôle, sauf que cela devient vite lassant. Les personnages sont presque tous des caricatures, dont certaines sont à la limite du supportable. Mais heureusement, la mère principale est bien travaillée. C'est la seule qui est vraiment authentique, crédible, et attachante. Bref, Mila Kunis (Amy Mitchell) sauve le naufrage de ce film, qui a presque failli être une comédie sympa.

Critique Théo : 6/10

Le film le plus décevant de l'année ! Il était tellement prometteurs et attendus, avec ce cocktail de méchants qui s'annonçait épique et jubilatoire, mais au final, c'est vide et ça ne fonctionne pas. Le début du film est tout aussi alléchant que sa promo, lorsqu'il nous présente un par un ses personnages démoniaques. Sauf qu'après, l'histoire n'est vraiment pas géniale du tout ! L'un des méchant pète un câble et les autres doivent essayer de l'arrêter, lors de scènes d'actions abrutissantes où tout le monde se tire dessus. Les seuls méchants dignes de ce nom, qui donnent plus de saveurs au film, sont le duo du Joker (qui fait complètement pensé au T-Bag de Prison Break) et de Harley Queen (une psychopathe toute mignonne qui se tortille comme un pantin). Mais les autres font vraiment de la peine... Will Smith est insipide, et son personnage ressemble plus à un papa poule sympa qu'à un tueur dangereux. L'équipe du film n'a pas du tout assumé le fait que leurs personnages soient les pires connards du monde, car on se retrouve face à une bande de potes bienveillants envers les autres, et qui ont un fond de morale en eux. On assiste à une ambiance bisounours que l'atmosphère sombre, propre aux DC, tente de dissimuler.